
CABINET DE PSYCHOMOTRICITE
DU POINT DU JOUR
Laura Berthon
Justine Bonnard
PSYCHOMOTRICIENNES D.E.







GENERALITES
L’idée générale de la psychomotricité est d’amener le patient à un rapport à son corps le plus serein possible, à trouver du plaisir à la mise en mouvement, et à développer ses compétences psychomotrices.
Il s’agit en quelque sorte de « réconcilier » le lien entre le corps et le psychisme, pour vivre harmonieusement, individuellement puis avec les autres.
Il s'agit, pour le psychomotricien, grâce au bilan psychomoteur, d'aller chercher dans le corps les fonctions qui peuvent être perturbées, entravées dans leur développement, bloquées, pour travailler à partir de là.
Les fonctions psychomotrices sont les suivantes : le schéma corporel et l'image du corps, la motricité globale, la motricité fine, le tonus, les compétences spatio-temporelles, la latéralité, la graphomotricité.
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POUR QUI?
Des patients de tous âges, dont le rapport au corps est perturbé, qui présentent un trouble de certaines ou plusieurs fonctions psychomotrices.
Le bébé, l’enfant, l’adolescent
Tout retard / anomalie dans le développement psychomoteur et des acquisitions ; anomalie génétique, trouble neurologique…
Troubles des apprentissages (dys, tda-h…) : enfant agité, en difficulté en écriture, ne trouvant globalement pas sa place à l’école...
Mais aussi l'enfant « simplement » maladroit, pataud, qui manque d'aisance corporelle, dessine peu, a du mal à se faire des copains, se laisse trop envahir par ses émotions, se repère difficilement dans l’espace et le temps...
L'enfant à haut potentiel, qui investit beaucoup l'intellectuel, et peu son corps...
L’adulte qui présente des troubles moteurs, suite à un accident par exemple ; qui manque de confiance en lui, se sent stressé, a du mal à se détendre…
La personne âgée qui présente des troubles moteurs liés au vieillissement ou suite à une chute, dont les repères spatio-temporels changent, qui souffre de pertes de mémoire…
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Le psychomotricien prend en charge les troubles psychomoteurs « isolés », et / ou associés à des pathologies plus globales et qui touchent les fonctions psychomotrices dans leur ensemble: trouble du spectre autistique, trouble dys, syndrome génétique, déficience intellectuelle, handicap moteur, maladie d’Alzheimer, Parkinson…
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EN PRATIQUE
Tout suivi commence par un bilan psychomoteur, qui évalue toutes les fonctions psychomotrices, en prenant en compte le comportement du patient et sa façon d’être en relation.
L’objectif est d’aller chercher dans le développement psychomoteur l’origine du symptôme qui amène à consulter.
Selon les observations issues du bilan, le psychomotricien propose ou non un suivi, et on décide alors de ses modalités : individuel ou en groupe, ainsi que de son rythme (le plus souvent hebdomadaire).
En séance, les possibilités sont très variées, et le plus souvent très ludiques ; l’important est que le corps soit en jeu, et que le travail se fasse dans le plaisir.. Quelques exemples : jeux, relaxation, activités manuelles, musique, danse, sport, théâtre, piscine, poney…
Les médecins, parents, mais aussi les enseignants, orthophonistes, psychologues, professionnels de crèche… peuvent suspecter une difficulté psychomotrice et ainsi initier la démarche de soin.






